La dynastie des Guilhem, du premier au neuvième du nom, correspond à une longue période de paix pour la ville. Ces conditions favorables lui permettent de se développer de manière spectaculaire.
Au XIIIe siècle, la bourgade de l'époque carolingienne est devenue une ville universitaire et marchande importante. Avec Salerne, en Italie, son école de médecine est la plus célèbre d'Occident. En 1289, une bulle du Pape Nicolas IV établit un studium Generalis (enseignement du droit, civil et canonique, de la médecine et des arts), conférant à l'universisité de Montpellier un statut égal aux plus grandes, telles Bologne ou Paris. Les étudiants y viennent de loin pour écouter des maîtres réputés dans une cité ouverte aux influences des savants arabes ou juifs.
Par le Cami Roumieu, les pèlerins en marche vers Compostelle y affluent aussi. L'activité va bon train et les productions transitent par Lattes, le port de la ville, qui commerce avec l'Orient, où elle a plusieurs comptoirs.
De nouveaux remparts réunissent le bourg seigneurial de Montpellier à la cité épiscopale de Montpelliéret. La démographie explose. Avec 35000 à 40000 habitants, Montpellier est une grande cité, la seconde du royaume de France après Paris (80000 habitants).
lundi 5 mai 2008
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