lundi 12 mai 2008
MONTPELLIER - CONCLUSION
Les années 60 seront marquées par l'arrivée en nombre de populations rapatriées d'Afrique du Nord, les Pieds Noirs (30000) qui y trouvent une terre d'accueil.
En moins de trente ans, la ville passera de la 25e à la 8e place des villes françaises.
Joyau des musées de province, le Musée Fabre offre 800 oeuvres sur 9200 m2 dans de somptueux bâtiments réhabilités allant du XVII au XXIe siècle.
Après des peintures flamandes et hollandaises du XVIIe et tous les grands maîtres de la peinture européenne, on peut découvrir les oeuvres de Pierre Soulages au dernier étage.
En moins de trente ans, la ville passera de la 25e à la 8e place des villes françaises.
Joyau des musées de province, le Musée Fabre offre 800 oeuvres sur 9200 m2 dans de somptueux bâtiments réhabilités allant du XVII au XXIe siècle.
Après des peintures flamandes et hollandaises du XVIIe et tous les grands maîtres de la peinture européenne, on peut découvrir les oeuvres de Pierre Soulages au dernier étage.
vendredi 9 mai 2008
MONTPELLIER - PLACE DE LA COMEDIE
Le XIXe siècle sera celui de la vigne. En devenant une monoculture à gros rendement, elle permet l'édification de fortunes qui permettront de grands travaux urbains : palais de justice, théâtre de la Comédie, églises Ste-Anne et St-Roch...
La crise du phylloxéra et la surproduction vont donner un coup d'arrêt à cette expansion.
En haut de l'immeuble remarquer :
- à gauche, la vigne,
- en haut, le toit en forme de scaphandre.
jeudi 8 mai 2008
MONTPELLIER - RUE J. D'ARAGON
Le dernier Seigneur autochtone de Montpellier est une femme, Marie, qui par son mariage avec Pierre d'Aragon en 1204, rattache la ville au royaume espagnol.
mercredi 7 mai 2008
MONTPELLIER - ST-ROCH
St-Roch est né à Montpellier au XIVe siècle. C'est le guérisseur de la peste, le Montpelliérain le plus célèbre au monde.
mardi 6 mai 2008
MONTPELLIER - HOTEL DE VARENNES
Il a été bâti sur une vaste demeure médiévale dont on voit encore les voûtes ogivales.
L'Hôtel abrite aujourd'hui le musée du vieux Montpellier et le Musée Fougau.
MONTPELLIER - HOTEL DE VARENNES
A partir du XVIIIe siècle la ville se couvre de nombreux hôtels particuliers, montrant ainsi la réussite de leurs propriétaires. Portails massifs, cours larges et éclairées et appartements.
"Un magasin de belles demeures" en dira à cette époque Mme de Staël.
lundi 5 mai 2008
MONTPELLIER - LE MIKVE MEDIEVAL
La communauté juive a joué un grand rôle dans le développement et le rayonnement de Montpellier ; témoin de cette époque : le mikvé médiéval, bain rituel juif datant du XIIIe siècle. Situé au coeur de ce qui fut le quartier juif, c'est l'un des mikvés le plus ancien et un des mieux conservés d'Europe, véritable joyau architectural et historique.
MONTPELLIER - CATHEDRALE ST-PIERRE
Ancienne chapelle des Bénédictins construite en 1364 à l'intérieur de l'enceinte urbaine appelée Commune Clôture. La chapelle est devenue la Cathédrale Saint-Pierre par la volonté du pape Urbain V en 1536 au moment du transfert de l'Evêché de Maguelone à Montpellier sous François 1er.
Le porche est un imposant baldaquin soutenu par d'énormes piles circulaires de 4,55 m de diamètre qui portaient autrefois les armoiries d'Urbain V.
MONTPELLIER - LA FACULTE DE MEDECINE
A gauche, on aperçoit l'entrée de la faculté de médecine avec les statues de Lapeyronie (chirurgien) et de Barthès (médecin).
Lapeyronie a voulu élever le statut des chirurgiens qui étaient des artisans, des barbiers à celui des médecins.
MONTPELLIER - LA FACULTE DE MEDECINE
La dynastie des Guilhem, du premier au neuvième du nom, correspond à une longue période de paix pour la ville. Ces conditions favorables lui permettent de se développer de manière spectaculaire.
Au XIIIe siècle, la bourgade de l'époque carolingienne est devenue une ville universitaire et marchande importante. Avec Salerne, en Italie, son école de médecine est la plus célèbre d'Occident. En 1289, une bulle du Pape Nicolas IV établit un studium Generalis (enseignement du droit, civil et canonique, de la médecine et des arts), conférant à l'universisité de Montpellier un statut égal aux plus grandes, telles Bologne ou Paris. Les étudiants y viennent de loin pour écouter des maîtres réputés dans une cité ouverte aux influences des savants arabes ou juifs.
Par le Cami Roumieu, les pèlerins en marche vers Compostelle y affluent aussi. L'activité va bon train et les productions transitent par Lattes, le port de la ville, qui commerce avec l'Orient, où elle a plusieurs comptoirs.
De nouveaux remparts réunissent le bourg seigneurial de Montpellier à la cité épiscopale de Montpelliéret. La démographie explose. Avec 35000 à 40000 habitants, Montpellier est une grande cité, la seconde du royaume de France après Paris (80000 habitants).
Au XIIIe siècle, la bourgade de l'époque carolingienne est devenue une ville universitaire et marchande importante. Avec Salerne, en Italie, son école de médecine est la plus célèbre d'Occident. En 1289, une bulle du Pape Nicolas IV établit un studium Generalis (enseignement du droit, civil et canonique, de la médecine et des arts), conférant à l'universisité de Montpellier un statut égal aux plus grandes, telles Bologne ou Paris. Les étudiants y viennent de loin pour écouter des maîtres réputés dans une cité ouverte aux influences des savants arabes ou juifs.
Par le Cami Roumieu, les pèlerins en marche vers Compostelle y affluent aussi. L'activité va bon train et les productions transitent par Lattes, le port de la ville, qui commerce avec l'Orient, où elle a plusieurs comptoirs.
De nouveaux remparts réunissent le bourg seigneurial de Montpellier à la cité épiscopale de Montpelliéret. La démographie explose. Avec 35000 à 40000 habitants, Montpellier est une grande cité, la seconde du royaume de France après Paris (80000 habitants).
vendredi 2 mai 2008
MONTPELLIER - LE PALAIS DE JUSTICE
Remarquez que sur le fronton, ce n'est pas la balance qui est représentée mais le dieu qui bénit les bons et punit les méchants.
MONTPELLIER CAPITALE DU BAS-LANGUEDOC
Au XVIe siècle, les guerres de religion secouent la ville comme le reste du pays. Seule, l'intervention des troupes de Louis XIII mettra fin aux troubles. Pour calmer les ardeurs d'une ville réputée turbulente, le pouvoir royal va ériger une imposante forteresse : la citadelle de l'actuel lycée Joffre.
Grâce à Richelieu, puis à Louis XIV, la ville est une pièce maîtresse de l'administration royale dans le Midi. Elle devient la capitale de ce qu'on nomme alors le Bas-Languedoc.
La ville s'embellit avec, au XVIIIe siècle, la promenade du Peyrou et l'Arc de Triomphe. De nombreuses demeures cossues inspirées des villas vénitiennes appelées "folies" témoignent de la richesse et du goût des Montpelliériens aisés.
Grâce à Richelieu, puis à Louis XIV, la ville est une pièce maîtresse de l'administration royale dans le Midi. Elle devient la capitale de ce qu'on nomme alors le Bas-Languedoc.
La ville s'embellit avec, au XVIIIe siècle, la promenade du Peyrou et l'Arc de Triomphe. De nombreuses demeures cossues inspirées des villas vénitiennes appelées "folies" témoignent de la richesse et du goût des Montpelliériens aisés.
jeudi 1 mai 2008
MONTPELLIER - L'ARC DE TRIOMPHE
L'allégorie du médaillon de droite représente le canal du Midi construit par Paul Riquet.
MONTPELLIER - L'ARC DE TRIOMPHE
Sur le médaillon de gauche, en haut de l'Arc-de-Triomphe, c'est le combat contre l'hérésie (le protestantisme)
MONTPELLIER - 30.03.08 - L'ARC DE TRIOMPHE
L'Arc de Triomphe
Tous droits réservés pour les photos. Merci de demander l'autorisation
MONTPELLIER - 30.03.08 - LA COQUILLE
Motif décoratif : la coquille (rien à voir avec la route de St-Jacques de Compostelle). C'est uniquement un motif décoratif.
MONTPELLIER - 30.03.08 - HISTORIQUE
HISTORIQUE DE MONTPELLIER
La région de Montpellier, comme tout le rivage de la Méditerranée entre Alpes et Pyrénées est une très ancienne terre de peuplement et de passage.Phéniciens, Grecs, Ibères, Ligures et Celtes ont laissé leur empreinte. Le consul Domitius marque le pays en créant la route qui porte son nom, la Voie Domitienne. Jusqu'à nos jours, c'est toujours cet axe est-ouest unissant l'Italie à l'Espagne qui structure les échanges et la vie de la région.
Montpellier n'est pas une ville antique. Elle voit le jour en 985 au croisement de la Voie Domitienne et de la Route du Sel. C'est d'abord seulement une ferme. Le comte de Melgueil (Mauguio)donne à Guilhem, un seigneur installé dans la moyenne vallée de l'Hérault un domaine agricole.
On ne connaît pas l'étymologie du nom de Montpellier. L'hypothèse la plus sérieuse évoque la position stratégique de la colline : le mont du verrou. Une hypothèse poétique mais improbable parle du Mont des jeunes filles.
Le développement du domaine va de pair avec celui de la maison des Guilhem. Dès la première partie du XIe siècle, cette dernière devient plus puissante que celle des comtes de Melgueil. Guilhem VII épouse en 1158 une descendante d'Hugues Capet, Mathilde de Bourgogne et Guilhem VIII, en 1174, se marie avec Eudoxie, nièce de l'Empereur de Byzance.
La région de Montpellier, comme tout le rivage de la Méditerranée entre Alpes et Pyrénées est une très ancienne terre de peuplement et de passage.Phéniciens, Grecs, Ibères, Ligures et Celtes ont laissé leur empreinte. Le consul Domitius marque le pays en créant la route qui porte son nom, la Voie Domitienne. Jusqu'à nos jours, c'est toujours cet axe est-ouest unissant l'Italie à l'Espagne qui structure les échanges et la vie de la région.
Montpellier n'est pas une ville antique. Elle voit le jour en 985 au croisement de la Voie Domitienne et de la Route du Sel. C'est d'abord seulement une ferme. Le comte de Melgueil (Mauguio)donne à Guilhem, un seigneur installé dans la moyenne vallée de l'Hérault un domaine agricole.
On ne connaît pas l'étymologie du nom de Montpellier. L'hypothèse la plus sérieuse évoque la position stratégique de la colline : le mont du verrou. Une hypothèse poétique mais improbable parle du Mont des jeunes filles.
Le développement du domaine va de pair avec celui de la maison des Guilhem. Dès la première partie du XIe siècle, cette dernière devient plus puissante que celle des comtes de Melgueil. Guilhem VII épouse en 1158 une descendante d'Hugues Capet, Mathilde de Bourgogne et Guilhem VIII, en 1174, se marie avec Eudoxie, nièce de l'Empereur de Byzance.
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